Mes réalisations - Mes matériels

Avant propos

 

Très tôt je me suis passionné pour les trains réels et miniature.

 

Comme beaucoup, j’ai commencé par un réseau en HO ovale, que mon père avait fixé sur une planche qui se glissait sous mon lit lorsque je ne jouais pas au train (vers le milieu des années 1970).

 

Ce premier réseau était constitué de deux ovales interconnectés. Sur l’ovale intérieur s’embranchait une voie en impasse munie d’une coupure de courant commandée par un interrupteur à deux positions stables.

 

Raffinement suprême, les aiguillages étaient tous à commande électrique.

 

L’ensemble était alimenté par un gros transfo Fleischmann.

 

Mis à part la voie en impasse, il n’y avait aucune coupure et deux trains pouvaient circuler simultanément, dans le même sens, chacun roulant sur son ovale.

 

Pour les manœuvres, il n’y avait d’autre choix que d’isoler un train sur la voie en impasse pour que l’autre puisse changer d’ovale ou changer de sens ou de loco (dételage de la loco en un point stratégique, changement d’ovale « haut le pied », mise sur la voie principale la loco garée sur la voie en impasse, etc.

 

Avec le temps et les cadeaux (anniversaires, Noëls, …), mon parc de matériel roulant s’est étoffé allant, pour les machines, de « Anna la noire » (Fleischmann) à la « Big Boy » (Rivarossi) en passant par un bon nombre de machines Jouef, Trix, Hornby-Acho, Roco, tant vapeur, diesel ou électriques.

 

La disparité dans le matériel remorqué n’était pas en reste avec notamment, outre les marques citées plu haut, du matériel Life-Like américain.

 

Bref, je faisais rouler à peu près tout avec n’importe quoi (les seules contraintes étant les incompatibilités des attelages), et de vous à moi, je n’en suis pas mort...

 

Avec le temps, mes études m’ont « exilé » en Alsace (en 1987) dans un petit appartement où il n’était pas question d’emmener ce réseau.

 

Faute de place, j’ai acquis un coffret de départ Fleischmann en N, complété par quelques matériels roulants, dont la BB 15000 Fleischmann que je possède toujours et qui roule impeccablement.

 

C’est là que je me suis intéressé à « l’amélioration » et au « superdétaillage » de mes locomotives.

 

Etant plutôt maladroit, ce fut un fiasco et certaines locomotives y ont littéralement « laissé leur peau » (CC 7107 Jouef, 241 P Jouef, 020 T Fleischmann Piccolo pour ne citer que celles qui sont irrécupérable sauf comme « banques d’organes »)…

De retour dans ma Normandie natale, le service militaire puis la vie professionnelle m’ont éloigné de la pratique du modélisme mais pas de ma passion pour les trains.

 

Au début des années 2000, l’envie de « m’y remettre » a été la plus forte. Pendant quelques années je me suis contenté de lire des livres et des revues dédiés tant aux chemins de fer tant réels que modèles (toutes échelles confondues) et surtout à « dessiner mon futur réseau » sans jamais franchir le pas de « l’étude théorique »…

 

Il faut dire qu’avec l’avènement du « numérique », et le souvenir de mes échecs passés (mon réseau HO a été démonté et la planche est stockée depuis plusieurs années), je ne savais pas trop « à quel saint me vouer » ni par où commencer.

 

Puis je me suis inscrit à un club de modélisme (Littorail 76) espérant trouver l’inspiration. Au lieu de ça, j’ai hérité, pour quelques euros, d’un réseau inachevé dont un membre se débarrassait.

 

Ce fut LE déclic et le début d’une aventure qui n’est pas prête à se terminer « si Dieu me prête vie » comme le dit la formule consacrée. Voilà pour le N...

 

Depuis toujours, j'ai rêvé d'avoir "mon train à moi" et pouvoir conduire ma locomotive pour transporter des voyageurs, des marchandises, voire les deux.

L'occasion faisant le larron, j'ai acquis pour quelques dizaines d'euros (il y a plus de vingt ans!!!) un locotracteur ayant une vague ressemblance avec un Y 6400 SNCF dont l'écartement des roues est de 144 mm (soit très proche de l'échelle 1/10ème). J'ai soudé entre elles quelques barres de ferrailles pour obtenir environ 3 m de voie, et j'ai essayé l'engin. C'est incroyable la puissance que peut avoir un moteur d'essuie-glace !!!

Puis, je suis passé à autre chose...

Je songe de plus en plus à ressortir "la bête" de mon atelier afin de lui faire subir "les derniers outrages" (dont vous serez témoins) jusqu'à ce que j'obtienne enfin LA LOCO de mes rêves qui me fera voyager à travers "l'immensité sauvage" de mon jardin...

 

Et puis, en 2023, un ami m'a offert "le train électrique" dont son fils se désintéresse. C'est une planche de contreplaqué d'environ 2,20 m x 1,10 m sur laquelle sont vissés deux ovales de voie HO, raccordés par un aiguillage, et dont l'un est muni d'une voie d'évitement (sans aucun décor).

Ça me rappelle vaguement quelque chose...

Y'aurait pas comme un goût d'pomm' ?...

 

 

 

Maintenant que les présentations sont faites, l’aventure peut commencer car s’il est bien d’avoir une passion, la partager est encore mieux…

 

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